La surveillance après traitement a pour but de déceler les rechutes locorégionales et métastatiques à un stade clinique précoce afin que le traitement ait le plus de chance possible d’obtenir un résultat significatif curatif ou palliatif.
Elle repose sur la clinique, l’imagerie, éventuellement l’endoscopie et les marqueurs biologiques. Si un marqueur est élevé initialement, la surveillance du taux en cours d’un traitement prolongé ou après traitement est très utile pour déceler une nouvelle rechute ou un échappement au traitement médical.
La fréquence des consultations de surveillance s’adapte à l’évolution connue de la maladie. La surveillance est en général assurée à la fois par le spécialiste d’organe et le cancérologue avec habituellement des consultations alternées. Il est nécessaire que ce dernier suive le malade pour bien mesurer les conséquences de son traitement sur le plan de l’efficacité et de la tolérance.
La surveillance après traitement concerne en effet aussi les séquelles et complications. L’étude a posteriori des conditions techniques du traitement permet parfois de modifier les traitements ultérieurs pour diminuer ou supprimer les séquelles et les complications. Cette même étude a posteriori peut concerner les rechutes de la maladie. La surveillance régulière des malades après traitement est indispensable pour analyser les résultats et faire des progrès.
L’exemple de la surveillance posthérapeutique d’un cancer du sein
Il est essentiel de pratiquer des contrôles réguliers après le traitement afin de vérifier l’absence de rechute ou traiter cette dernière si elle survient.
Ces contrôles consistent généralement en une consultation avec votre médecin cancérologue tous les 3 à 6 mois au début.
Elle comprend notamment un examen des seins ainsi que des aires ganglionnaires.
Des examens sanguins peuvent parfois être prescrits. Dans tous les cas, une mammographie de contrôle est demandée une fois par an.